Les ombres ont figure humaine
Quand leur emblème naît des flots.
Il ne sera pas laissé lettre morte.
Et l’aube passe du pourpre au rose.
Elle s’agenouille au creux des ans,
Libère sa douce effluve d’ambre.
L’ocre est au centre du monde.
Il reçoit la pulsion divine,
Arrête le temps
Et l’étincelle naît du néant.
Chaque fois que tu ouvres les yeux,
C’est un monde nouveau qui s’ouvre…
Pommettes roses. Bouche fermée. Muette.
Pourtant, elle aspire à s’ouvrir.
Elle s’ouvre et aspire…
L’air bienheureux envahit le corps nu
Pour que s’échappent les mille roses
Et volent dans les airs
Leurs chansons et les rires en cascade.